Ce plan de Lausanne est un dessin à plusieurs mains. En 2030, chacun cultive au pied de sa porte, là où l’asphalte des parkings a été retiré. Le territoire est construit en commun, et apporte à ses habitants autonomie et résilience.
En 2030, Lausanne se végétalise et partage ses espaces avec les non-humains. La rivière et les forêts qui sont reconstruites en ville nous rendent de nombreux services et maintiennent des conditions de vie agréables dans une ville soumise à un nouveau climat.

Nous avons peint, dessiné, collé et laissé nos traces sur la feuille sans concertation, sans règles de représentation. La ville se construit par une diversité de visions et ne peut pas être vue comme une décision homogène. Nos interventions s’ignorent, se superposent, dialoguent où s’opposent, telle est la condition urbaine.